Plastiques et microplastiques, le cancer des mers

Publié le 3 janvier 2021

Au collège Roger Salengro à Saint-Martin-Boulogne (62), les globe-reporters enquêtent sur l’océan de demain. Difficile de parler de l’océan sans évoquer la question de la pollution plastique. Une thématique traitée également par un groupe de globe-reporters du collège RABELAIS à Hénin-Beaumont (62). Leila MEISTERTZHEIM, docteure en biologie marine, répond à leurs questions. La scientifique travaille sur l’impact des polluants plastiques sur les organismes marins.

L’Anthropocène : état des lieux

Notre envoyée spéciale, la journaliste Sidonie HADOUX, rencontre plus de difficultés que prévu pour trouver une personne spécialiste de la pollution plastique dans les océans. Une interview préparée par les globe-reporters du collège Roger SALENGRO, à Boulogne-sur-Mer.

Les contacts locaux, à Boulogne-sur-Mer, s’avèrent infructueux. Il faut préciser que le calendrier est serré et que la période qui précède les vacances de fin d’année semble chargée pour les scientifiques et les chercheurs.

Sidonie tente de contacter plusieurs acteurs présents sur notre territoire. Tout d’abord le laboratoire IFREMER, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer qui a une antenne sur le port de Boulogne-sur-Mer. Mais après moult relances, Sidonie reçoit un email du chargé de relations presse l’informant que les chercheurs ne peuvent pas répondre favorablement à la demande en cette période.

Sidonie se tourne du côté de l’Université de Lille et de la Station Marine de Wimereux : là aussi, les recherches par les services de communication n’aboutissent pas. L’ULCO, l’Université du Littoral Côte d’Opale est aux abonnés absents.

Le travail journalistique est un travail d’équipe. Notre envoyée spéciale fait part de ses difficultés au secrétaire de rédaction de la campagne, Alain DEVALPO. C’est lui qui met en ligne les contenus récoltés par la journaliste sur le terrain. Alain conseille de contacter la Fondation Tara Océan, qui a mené en 2019 une expédition « Microplastiques ». La goélette de Tara est d’ailleurs venue séjourner dans le port de Boulogne-sur-Mer entre le 12 et le 16 juillet 2019, à l’occasion de la fête de la mer.

Sidonie HADOUX écrit au service presse de la fondation. La réponse est immédiate : la biologiste Leila MEISTERTZHEIM est partante pour répondre aux questions des globe-reporters. L’interview se fera en visio car la scientifique se trouve actuellement à Banyuls-sur-Mer, en région Occitanie, où se trouve le Laboratoire d’Océanographie Microbienne (LOMIC).

Maëlys MEYER et Gabrielle FROMONT, étudiantes à l’Académie ESJ Lille, et marraines de la classe du collège Roger SALENGRO mènent l’interview. Écoutez, et découvrez les solutions proposées par la scientifique.

Les photos sont envoyées par la chargée des relations presse. Elles ont été prises lors de la mission microplastiques en 2019.

Une interview réalisée en décembre 2020

Sources photographiques

Leila MEISTERTZHEIM au travail, durant la mission microplastiques © Samuel Bollendorff
Leila MEISTERTZHEIM au travail, durant la mission microplastiques © Samuel Bollendorff
La goélette de la fondation TARA entrant dans le port de Boulogne-sur-Mer en juillet 2019 ©Lucas Blijdorp - Fondation Tara Océan
La goélette de la fondation TARA entrant dans le port de Boulogne-sur-Mer en juillet 2019 ©Lucas Blijdorp - Fondation Tara Océan
Une bouteille plastique retrouvée sur la plage de La Haye © Samuel Bollendorff
Une bouteille plastique retrouvée sur la plage de La Haye © Samuel Bollendorff
Un échantillon avec lingette et mollusque récolté en aval de Rome ©Noëlie Pansiot - Fondation Tara Océan
Un échantillon avec lingette et mollusque récolté en aval de Rome ©Noëlie Pansiot - Fondation Tara Océan
Une équipe scientifique en plein travail à bord ©Samuel Bollendorff
Une équipe scientifique en plein travail à bord ©Samuel Bollendorff
L’équipe scientifique à bord avec le niskin, un instrument de prélèvements de l’eau de mer à différentes profondeurs ©Samuel Bollendorff
L’équipe scientifique à bord avec le niskin, un instrument de prélèvements de l’eau de mer à différentes profondeurs ©Samuel Bollendorff
Une huitre avec plastique à Hoedic ©Lucas Blijdorp - Fondation Tara Ocean
Une huitre avec plastique à Hoedic ©Lucas Blijdorp - Fondation Tara Ocean
Jean-François GHIGLIONE trie des échantillons de plastique © Noëlie Pansiot - Fondation Tara Océan
Jean-François GHIGLIONE trie des échantillons de plastique © Noëlie Pansiot - Fondation Tara Océan
Jean-François GHIGLIONE en train d’utiliser un autre outil de prélèvement, le filet manta. Ce petit filet plonge en moyenne cinq à six fois par jour dans les eaux traversées par la goélette. Il est très efficace pour récolter le plastique flottant et les micro-organismes de surface © Samuel Bollendorff
Jean-François GHIGLIONE en train d’utiliser un autre outil de prélèvement, le filet manta. Ce petit filet plonge en moyenne cinq à six fois par jour dans les eaux traversées par la goélette. Il est très efficace pour récolter le plastique flottant et les micro-organismes de surface © Samuel Bollendorff
Leila MEISTERTZHEIM en train de prélever des échantillons sur la plage du Havre Ospar Manta © Élodie Bernollin - Fondation Tara Océan
Leila MEISTERTZHEIM en train de prélever des échantillons sur la plage du Havre Ospar Manta © Élodie Bernollin - Fondation Tara Océan
La scientifique Leila MEISTERTZHEIM en pleine dissection de mollusques dans le labo sec © Élodie Bernollin - Fondation Tara Océan
La scientifique Leila MEISTERTZHEIM en pleine dissection de mollusques dans le labo sec © Élodie Bernollin - Fondation Tara Océan
Leila MEISTERTZHEIM au travail, durant la mission microplastiques © Samuel Bollendorff
La goélette de la fondation TARA entrant dans le port de Boulogne-sur-Mer en juillet 2019 ©Lucas Blijdorp - Fondation Tara Océan
Une bouteille plastique retrouvée sur la plage de La Haye © Samuel Bollendorff
Un échantillon avec lingette et mollusque récolté en aval de Rome ©Noëlie Pansiot - Fondation Tara Océan
Une équipe scientifique en plein travail à bord ©Samuel Bollendorff
L’équipe scientifique à bord avec le niskin, un instrument de prélèvements de l’eau de mer à différentes profondeurs ©Samuel Bollendorff
Une huitre avec plastique à Hoedic ©Lucas Blijdorp - Fondation Tara Ocean
Jean-François GHIGLIONE trie des échantillons de plastique © Noëlie Pansiot - Fondation Tara Océan
Jean-François GHIGLIONE en train d’utiliser un autre outil de prélèvement, le filet manta. Ce petit filet plonge en moyenne cinq à six fois par jour dans les eaux traversées par la goélette. Il est très efficace pour récolter le plastique flottant et les micro-organismes de surface © Samuel Bollendorff
Leila MEISTERTZHEIM en train de prélever des échantillons sur la plage du Havre Ospar Manta © Élodie Bernollin - Fondation Tara Océan
La scientifique Leila MEISTERTZHEIM en pleine dissection de mollusques dans le labo sec © Élodie Bernollin - Fondation Tara Océan

Sources sonores

  • Pouvez-vous présenter ?

  • Est-ce qu’on trouve la même pollution plastique sur tous les bords de mer de France ?

  • Pensez-vous qu’on puisse réduire la quantité de plastiques dans la mer ?

  • Le ramassage des déchets a-t-il un vrai impact ?

  • Quels sont les moyens actuels pour réduite la quantité des plastiques en mer ?

  • Quels sont les effets du plastique sur les poissons ?

  • Est-ce que la flore marine est également touchée ?

  • Est-ce qu’il y a des expérimentations d’innovations pour réduire cette pollution ?

  • Quels sont les projets de Plastic@sea ?

  • En tant que scientifiques, estimez-vous être entendu par les hommes politiques ?

  • Question bonus : avez-vous quelque chose à ajouter ?

  • Maëlys et Gabrielle font le point pour les globe-reporters

Téléchargements

Les partenaires de la campagne

  • 01 Ministère de la Culture et de la Communication